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On se connait ?

Dernière mise à jour : 19 mars 2021


Suite de cette nouvelle rubrique qui souhaite donner la parole aux professionnels et bénévoles qui donnent du temps pour que vive le Crescent. Comment ils ont découvert le jazz, quel type de musique préfèrent-ils, pourquoi se sont-ils engagés dans le fonctionnement du club, quelles sont leurs idées pour l’avenir ?

L’idée est aussi de mieux se connaitre au sein de l’équipe et de la faire découvrir à ceux qui viennent au club. Cette rubrique à périodicité variable est ouverte à tous, n’hésitez pas à vous faire connaitre et à vous exprimer.


Propos recueillis par Marc Bonnetain

MIKE CLEAVER

PRESIDENT DU CRESCENT

Mike Cleaver, président du Crescent depuis 2019 est originaire de Londres, il est arrivé en France en 1990 pour travailler dans une entreprise américaine installée à Tournus où il réside avec Lesley à la Croix Léonard, sur les hauteurs de la ville.


A l’origine, explique Mike, je n’étais pas trop attiré par le jazz, en Angleterre nous sommes beaucoup plus pop et rock. Les Beatles et Pink Floyd sont mes préférés. Je suis arrivé au jazz par accident, en fait parce que notre fils Patrick a participé aux stages de « Jazz en herbe » puis du Crescent à plusieurs reprises. Il jouait du trombone et maintenant de la contrebasse à un haut niveau. Tout naturellement j’ai donné un coup de main au Crescent dans l’ancienne puis l’actuelle salle ( bar, billetterie…) puis je suis entré au Conseil d’administration avant de devenir trésorier pendant 2-3 ans. J’ai suivi, pour le plaisir, une formation très utile en Avignon sur la sécurité des salles de spectacle, les infos que j’ai notées ont été utilisées au club. Quelque temps après je me suis retrouvé, en catastrophe, à la présidence du Crescent !


Aujourd’hui le jazz fait partie de ma vie, je n’ai pas l’expertise de cette musique mais ça me plait et j’ai un faible pour les trios notamment les formations internationales, peut-être parce que je peux dialoguer facilement en anglais avec elles.


Malgré les problèmes liés au covid je me sens très à l’aise au Crescent. Antoine Bartau, directeur, fait énormément de choses pour la vie du lieu : big band, stage, festival, interaction avec organismes publics et privés… Il faut beaucoup de papier pour décrocher des subventions ! Il est capable de faire n’importe quoi pour nous, mais on aurait besoin d’un poste de permanent en plus pour lui éviter de jongler avec autant de balles en même temps ! Nous avons aussi une bonne équipe avec Elsa et Franck et un conseil d’administration qui n’a jamais perdu le contact depuis les débuts du covid.


Le plus pour le club c’est le comité artistique, poursuit Mike, c’est lui qui effectue les choix de programmation. En temps normal il est sur le terrain toute l’année, il sait ce qui se passe, ce qui est chaud, artistiquement intéressant. Il peut dénicher des projets innovants et de haut niveau avant qu’ils soient hors de portée financière pour nous. Leur seul critère c’est la qualité musicale, pas la notoriété !


Je me réjouis aussi de la création d’une association satellite dédiée à la production de disque à l'initiative de Vincent Girard et d'Eric Prost, musiciens du comité artistique, pour aider à la diffusion conclut Mike, ce sera un plus pour les musiciens et pour le club. Ils en ont bien besoin après une année difficile, très stressante, mais on va s’en sortir !


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