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On se connait ?


Mais qui est Romain Nassini ? Suite de cette rubrique qui souhaite donner la parole aux professionnels et bénévoles qui donnent du temps pour que vive le Crescent. Comment ils ont découvert le jazz, quel type de musique préfèrent-ils, pourquoi se sont-ils engagés dans le fonctionnement du club, quelles sont leurs idées pour l’avenir ?

L’idée est aussi de mieux se connaitre au sein de l’équipe et de la faire découvrir à ceux qui viennent au club. Cette rubrique à périodicité variable est ouverte à tous, n’hésitez pas à vous faire connaitre et à vous exprimer.


Propos recueillis par Marc Bonnetain

ROMAIN NASSINI

MUSICIEN MEMBRE DU COMITé ARTISTIQUE DU Crescent

Romain Nassini un des piliers du club est arrivé dans les premières années du Crescent-Rambuteau et depuis il est toujours resté fidèle au lieu, donnant plus de 100 concerts en leader ou en sideman dans les caves successives où ses qualités de musicien font merveille.

« Je suis né en 1982 à Belle-Ile-en-Mer, indique-t-il, mon père était menuisier et ma mère femme au foyer et je suis resté là bas six ans avant de suivre mes parents en République Dominicaine puis à Paris jusqu’à l’âge de 12 ans. Après nous avons bougé beaucoup : Vichy, Bourg... Je suis arrivé au Crescent à l’age de 18 ans, à cette époque j’habitais Lyon et j’ai fait la connaissance des gars du Collectif MU alors que j’étudiais la musique au Conservatoire national de région (CNR). J’ai toujours été attiré par la musique, j’avais débuté le piano à Belle-Ile à l’âge de quatre ans, puis après une pause je me suis remis au clavier à l’âge de sept ans »

« Lorsque j’ai découvert le club j’étudiais le piano depuis trois ans au Conservatoire mais ce qui m’attirait surtout c’était le jazz comme il était pratiqué au Crescent, je voulais l’apprendre tel qu’en ce lieu. J’ai fait le bénévole au club et je suis « monté sur scène » A cette époque j’adorais le blues: B. B. King, Stevie Ray Vaughan… c’est lui qui m’a amené au jazz. Je suis admiratif des musiques d’Herbie Hanbcock, Hank Jones et aussi Stravinsky ou Ravel.


Le Collectif MU pour modèle

J’ai travaillé sur le modèle du Collectif Mu, m’enfermant le plus possible, vivant de musique et de pâtes ! J’allais à la pêche aux infos, je me faisais secouer mais ça me permettait d’avancer ! A cette époque j’avais 22 ans, un appartement rue de l’Héritan et j’écrivais un répertoire, je répétais avec Nassim Brahimi, Eric Prost, Daniel Jeand’heur, Raphaël Poly. C’était le « RN quartet » avec lequel on s’est donnés à fond. Il y a eu ensuite « Snake Oil » ma vie débutait, je jouais avec Simon Goubert, François Gallix, Eric Prost. On m’a donné ma chance! »

« En 2010, poursuit Romain, j’ai quitté Mâcon, je me suis installé dans un grosse colloque de musiciens à Lyon. Ce fut l’intermittence, la musique afro, le hi hop avec tout un réseau de musiciens originaires de Rhône-Alpes. C’est l’époque de «Supergombo » du quartet « Toubre », des chants traditionnels Burkuinabé, de « Bigre » (2011 à 2014). J’ai aussi été prof au stage du Crescent »


Ne pas aller vers la facilité

Comme tous les musiciens Romain a passé une période difficile liée au covid. « En fait, s’exclame-t-il, ce virus m’a renforcé dans ce que je ne voulais plus connaître, un métier où on s’est nourri de rien pendant deux ans ! » Aujourd’hui notre pianiste regarde vers l’avenir. « Je veut profiter de tout le travail qu’on a fait et le diffuser. On pourrait créer une mini assoc de partage avec le soucis de rester authentiques. Il faut continuer à prendre des risques, ne pas aller vers la facilité car alors il n’y a plus de surprise !


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