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On se connait ?


Mais qui est Jean-Pierre Auguste ? Suite de cette nouvelle rubrique qui souhaite donner la parole aux professionnels et bénévoles qui donnent du temps pour que vive le Crescent. Comment ils ont découvert le jazz, quel type de musique préfèrent-ils, pourquoi se sont-ils engagés dans le fonctionnement du club, quelles sont leurs idées pour l’avenir ?

L’idée est aussi de mieux se connaitre au sein de l’équipe et de la faire découvrir à ceux qui viennent au club. Cette rubrique à périodicité variable est ouverte à tous, n’hésitez pas à vous faire connaitre et à vous exprimer.


Propos recueillis par Marc Bonnetain

JEAN-PIERRE AUGUSTE

bénévole SECRèTAIRE ADJOINT du Crescent

Sous ses airs d’éternel gamin Jean-Pierre Auguste a effectué un long périple professionnel dans une bonne partie de la France. La retraite venue, ses centres d’intérêt sont dominés par le jazz dont il possède une vraie connaissance.


Jean-Pierre Auguste est né en novembre 1957 à Lille, ses parents travaillaient dans une société textile. Ce secteur d’activités n’avait pas encore été victime de la crise, explique-t-il, mais elle nous a rattrapé et nous nous sommes réinstallés en banlieue.

Je suis resté jusqu’à l’âge de 25 ans dans le Nord, j’ai commencé à l’école primaire Rollin, celle ou débuta Alain Decaux. Il y eut ensuite les collèges Baggio toujours à Lille puis Rabelais à Mons-en-Baroeul et enfin le lycée Gaston Berger où j’ai passé un bac technologique comptabilité-gestion. J’ai terminé en IUT à Lille dans une formation juridique »

« A cette époque j’avais trouvé un boulot de réceptionniste de nuit dans un hôtel vers l’opéra, ce fut une école de vie. J’avais du temps, j’ai préparé des concours administratifs et j’ai été reçu à 2 sur 3. J’ai finalement choisi un poste à l’hôpital de Wattrelos près de Roubaix. J’ai été responsable du bureau des entrées pendant deux ans puis responsable du personnel pendant quatre ans.

En 1980 je me suis marié avec une infirmière, nous avons eu deux enfants, un garçon en 1982 et une fille en 1984. Nous avons divorcé en 1996, mes enfants sont restés avec leur mère. Je suis maintenant grand-père de deux petites filles »

Le périple professionnel de Jean-Pierre ne fait que commencer ! « En 82 j’ai été nommé à Vitry-le-François, ce fut le poste le plus formateur, j’y suis resté 9 ans.

J’ai ensuite été à Tulle (Corrèze) pendant deux ans pour m’occuper de finances et d’informatique puis à Saint-Dizier (Haute Marne) où je suis resté de 93 à 97. Ce sera ensuite Mirecourt (Vosges), capitale de la lutherie de 96 à 2003 comme directeur d’établissement puis l’arrivée à Sevrey (Saône-et-Loire) pour un poste « finances et travaux » et enfin le Centre hospitalier de Mâcon de 2009 à 2017, en tant que directeur-adjoint chargé des services économiques, techniques et logistiques, année de ma retraite que j’ai prise à Blany où j’ai acheté une maison en 2017 ».


La musique, une passion de jeunesse

L’intérêt de Jean-Pierre pour la musique a été parallèle à ses activités familiales et professionnelles. « J’ai commencé à m’intéresser à la musique lorsque j’étais étudiant à Lille, se souvient-il, avec les copains on écoutait le rock des années 70 : Genesis, Pink Floyd et aussi un groupe dont j’étais vraiment fan, Van Der

Graaf Generator. Je l’ai vu fin 76 et j’ai été subjugué par le chanteur Peter Hammill. Parmi les groupes qui m’ont marqués je citerais aussi Soft Machine, Caravan, Robert Wyatt, Magma, Gong. J’ai découvert le jazz à partir de 1985 à « Nancy jazz pulsations », au fil des années j’ai abordé de plus en plus de choses, à cette époque le rock m’intéressait moins ! Pour développer mes connaissances j’ai lu la revue « Compact ». Dans un premier temps j’ai été plutôt jazz français et européen avec Henri Texier, Bojan Z, Michel Portal ou encore Jan Garbarek ou Terje Rypdal. Depuis une quinzaine d’années j’ai évolué, franchissant l’Atlantique et m’intéressant à Dave Holland, Kenny Barron, Ambrose Akinmusire, Chick Corea. Actuellement se sont Kenny Barron et Julian Lage qui m’attirent le plus ! »


Arrivée au Crescent il y a six ans

« Je suis arrivé au Crescent il y a six ans, se souvient Jean-Pierre, au moment de l’ouverture du nouveau club. Avant j’avais eu l’occasion de voir le saxophoniste Pierrick Pédron dans les anciens locaux. J’ai tout d’abord été bénévole puis je suis rentré au conseil d’administration il y a un peu plus d’un an où je peux faire plus pour le club. Modeste sportif, je fais du vélo et joue au ping-pong et badminton, entre deux confinements ! Je continue aussi à entretenir mon anglais mais c’est le jazz qui compte le plus pour moi. Je me souviens avoir été sidéré par la qualité des locaux et du son au Crescent. Pour moi, habitué aux concerts en salle, la proximité physique avec les artistes continue aussi de m’impressionner, tant la communion du musicien avec son instrument est pour moi à la base du jazz, source d’un renouvellement musical perpétuel.

Longue vie au Crescent !



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